Accueil Sport Le CSS attend un nouveau Président : Le vide qui fait toujours peur

Le CSS attend un nouveau Président : Le vide qui fait toujours peur

 

Dans le camp sfaxien, on n’est pas encore sûr de trouver un successeur à Jawhar Lâadhar qui ne sera pas candidat aux élections du 20 janvier.  

Le 21 janvier 2022, Moncef Khemakhem, président du CSS poussé à la sortie, a présenté sa démission. Le lourd héritage qu’il a laissé avec un club endetté jusqu’au cou, interdit de recrutement, n’a pas encouragé ceux qui, auparavant, se bousculaient pour prendre la lourde tâche et à prendre le relais. Les comités de direction provisoires se sont succédé pour un mandat de quelques mois renouvelables pour gérer l’immédiat sans avoir ni le projet ni l’envie pour travailler sur la durée. L’actuel président du comité de direction provisoire, Jawhar Lâadhar ne va pas faire exception à cette nouvelle habitude de diriger un grand, club comme le CSS et ne sera pas candidat pour l’élection d’un nouveau président lors de l’assemblée générale programmée pour le 20 janvier 2024. Le CSS pourrait être interdit de nouveau de recrutement lors de la deuxième période du mercato hivernal (du 2 au 31 janvier 2024 ) et avec son effectif actuel pas très riche et son potentiel offensif très réduit, il ne peut pas, avec un rapport de forces nettement en sa défaveur par rapport aux autres prétendants, viser le titre de champion qui le fuit depuis la saison 2012 / 2013, ni même espérer réellement une deuxième place qui permettra de renouer avec la Ligue des Champions.

Abdelaziz Makhloufi, le sauveur ?

Les feux sont de nouveau braqués sur l’ancien président du Haut Comité de Soutien du club de la capitale du Sud, Abdelaziz Makhloufi, pour chercher un consensus au sein de la famille sfaxienne élargie que Jawhar Lâadhar a divisée et à convaincre les principaux donateurs pour donner des gages de soutien à un président qui sera choisi à l’unanimité pour couper avec cette instabilité administrative qui n’a pas été bénéfique du tout. Dans le camp sfaxien, on aurait aimé que Abdelaziz Makhloufi soit lui-même candidat à la présidence du CSS le 20 janvier, mais il est peu probable que l’homme cède à cette pression. En contrepartie, il assure qu’il usera de toute son influence pour fédérer toutes les composantes du club afin de s’entendre, cette fois, sur une équipe dirigeante prête à assumer la mission de faire revenir le CSS à son statut de grand club bien structuré qui joue pour les titres et pas pour les objectifs de second plan.

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